jeudi 31 juillet 2008

Death Metal Rock

Mes pré-dispositions pour le rock tendance punk:

mercredi 30 juillet 2008

Sage comme une image

Bienvenue dans le monde du silence

mardi 29 juillet 2008

Consulting


Mes parents ont un drôle de métier, ils sont "consultants", enfin c'est ce qu'ils ont renseigné pour l'avis de naissance; évidemment il ne s'agit que d'une boîte vide, leurs domaines d'intervention étant complètement différents, leurs activités également. Ils sont aussi "managers" mais ce mot est tout aussi vide de sens sorti de son contexte. On manage des personnes, des projets ou rien du tout, ce peut n'être qu'un titre, voire une case pour la fiche de salaire.
Avec moi, les choses sont plus simples : de statut de consultant, ils passent au statut de conseillé, et de manager à celui de managé.
Leurs amis, leurs parents, le personnel médical, leurs collègues sont leurs conseils, et les conseils affluent parfois contradictoires mais à priori toujours bienveillants. Ils sont preneurs bien sûr, de ces conseils et doivent composer avec les 24 heures d'une journée pour les mettre en œuvre mais je vois bien de temps à autre le doute s'immiscer dans leur esprit malgré leur totale incompétence des choses de cette vie. Parfois le conseil se révèle totalement inefficace, comme celui de me donner fréquemment un bain pour me délasser: je déteste le bain et je transforme l'activité en épreuve; parfois il est carrément contre-productif : laisse-le pleurer, il apprendra. Je sais aussi hurler après avoir pleuré et là, hélas pour eux, ça ne plaisante pas.


Pour le management, le vrai manager c'est moi. Je crois qu'instinctivement, je suis doué pour ça. Je les mène à la baguette, au sein ou à la couche, c'est selon. Ils sont aux ordres et pas plus tard que cette nuit, ils étaient au garde à vous près de mon lit à 5h00. Pour une fois je dormais et ils ont du repartir sur la pointe des pieds...

samedi 26 juillet 2008

Supplice


Pas de répit pour les parents: les troubles du sommeil doivent être partagés, même après plus de 2 semaines.
Leur inexpérience me permet de tester leur résistance au supplice de la goutte d'eau. Pour faire simple il suffit de crier dès qu'on m'a placé dans le lit (il faut temporiser quelques instants avant de faire jouer les décibels). Dépité, celui qui s'est déplacé me reprend dans ses bras et travaille à me rendormir dans les minutes qui suivent et je simule le sommeil aisément. On me recouche et re-belotte. Arrive un moment, vers 2h du matin, où je m'endors réellement. Mon père ou ma mère reste alors, incrédule, attendant le cri qui ne viendra pas.
La variante, testée ce matin, consiste à allonger suffisamment la période de repos, que les parents inquiets passent la tête dans la chambre toutes les 10 minutes, voir un doigt sous mon nez pour s'assurer que je respire.
A voir leur tête, je mesure leur degré de soumission.

mercredi 23 juillet 2008

Le Sommeil du Juste


C'est quasiment tous les jours pareil: je sais bien où je m'endors mais je ne sais plus où je suis quand je me réveille.

lundi 21 juillet 2008

Hypothèses

De la difficulté de communiquer: n'ayant qu'une corde vocale pour me faire entendre et comprendre, je perçois une certaine difficulté à interpréter chez mes interlocuteurs alors que la simplicité s'impose. Visiblement ils ont oublié leurs origines! Je conçois donc qu'ils testent différents moyens sur moi, afin de recouper leurs hypothèses mais il y a des limites tout de même.
  • On présente un doigt à ma bouche pour vérifier que j'ai besoin d'être rassuré. Je l'avale et le suce goulument: hypothèse validée. Sinon, c'est autre chose.
  • Un sein à téter s'approche, c'est que j'ai faim peut être? Hypothèse facilement validée, j'ai toujours faim.
  • On me met sur le ventre collé à un bras? C'est qu'on pense que j'ai mal au ventre. Curieusement, aucun adulte raisonnable ne ferait ce type de manipulation d'autant qu'on se pique alors dans cette position inconfortable de vous balancer de droite à gauche, voire de vous faire tourner.
  • Enfin, dernière chose, l'examen fessier. En dernier recours, mes parents considèrent que je me suis sali. Et les voilà en train de me mettre à nu, le nez collé sur la couche, à disserter sur le taux de viscosité. Misère de la dépendance!

samedi 19 juillet 2008

Expériences


Je suis rentré avant-hier et comme prévu j'ai bien dressé mes parents pour la suite avec une nuit épique. Depuis ils sont un peu mieux organisés mais je leur promets encore quelques jours (et surtout quelques nuits) pas faciles.

En attendant, ce matin, ma tante paternelle est arrivé avec mes grands cousins, Lionel et Yuko. Je fais mon intéressant sous leurs flashes en ouvrant les yeux le plus subrepticement possible.


jeudi 17 juillet 2008

16 juillet: visite des paternels


Mes grands-parents paternels sont arrivés hier et je les reçois princièrement dans ma chambre ou sur la terrasse de la maternité. Demain, je pars à la maison, il s'agit donc de marquer le coup avec les sage-femmes: j'hésite entre un gros caprice et une bonne fièvre. Suspense, suspense ...

mercredi 16 juillet 2008

Fenouil toi-même


Le fenouil c'est la santé! Maman est gavée de fenouil, thé au fenouil, infusion au fenouil, plats au fenouil, etc, etc .... J'en ai soupé, du fenouil, depuis ma naissance! Il parait que c'est bon pour notre digestion mais moi, je préfère qu'on me nourrisse nature, sans saveurs. Même si là, je peux dormir, comme un loir.

lundi 14 juillet 2008

J'ai la jaunisse


14 juillet: Ça devait arriver: j'ai un teint de soleil a dit si joliment la sage-femme. Moi, je ne vois rien sinon que je roupille plus que le jour d'avant entre 2 tétées et maman n'a pas l'air de trop s'en plaindre.

13 juillet: visite des maternels


13 juillet. J'ai du mal à m'endormir le soir alors je me blottis dans les bras de maman, et ainsi se terminent mes premières 48 heures. En me réveillant je découvre mes grands-parents et oncle et tante maternels qui sont venus me rendre visite.

12 juillet


Voilà, on est le 12 juillet et les paupières se décollent enfin. C'est pas très beau par ici alors je replonge dans mes ténèbres le plus vite possible.

11 juillet: naissance d'un blogger



11 juillet dans la journée, on distingue bien mes mains prêtes à se poser sur le clavier. Je suis encore un peu barbouillé.

Je les ai bien eus


Ca y est, je suis arrivé, ils m'attendaient pour le 5 ou le 7 (et même le 21), ils m'avaient déclenché pour le 10 et j'ai décidé de sortir le 11 juillet à 00h34 avec l'aide du chirurgien...
3 kg 680 et 51 cm, ça n'a rien d'exceptionnel mais au moins tu ne sors pas tout fripé, ni boudiné. Bon, j'ai crié un peu parce que papa n'était pas là mais on s'est vite tous retrouvés. Et puis, j'ai dormi, dormi, dormi, longtemps jusqu'à la nuit suivante où je me suis bien réveillé. Cela a bien rassuré mes parents et bien fatigué maman.
Et maintenant je découvre car j'ai ouvert les yeux le 12 juillet