samedi 26 juillet 2008

Supplice


Pas de répit pour les parents: les troubles du sommeil doivent être partagés, même après plus de 2 semaines.
Leur inexpérience me permet de tester leur résistance au supplice de la goutte d'eau. Pour faire simple il suffit de crier dès qu'on m'a placé dans le lit (il faut temporiser quelques instants avant de faire jouer les décibels). Dépité, celui qui s'est déplacé me reprend dans ses bras et travaille à me rendormir dans les minutes qui suivent et je simule le sommeil aisément. On me recouche et re-belotte. Arrive un moment, vers 2h du matin, où je m'endors réellement. Mon père ou ma mère reste alors, incrédule, attendant le cri qui ne viendra pas.
La variante, testée ce matin, consiste à allonger suffisamment la période de repos, que les parents inquiets passent la tête dans la chambre toutes les 10 minutes, voir un doigt sous mon nez pour s'assurer que je respire.
A voir leur tête, je mesure leur degré de soumission.

1 commentaire:

f_co a dit…

Rianne me dit que Martin ressemble à son père. Curil peux tu mettre une photo de toi au lit, les bras en l'aire, bouche et yeux fermés, front plissés?
Après on pourra faire la comparaison.